Ce n'est pas le commerce qui exista d'abord mais l'amitié    proverbe malgache

Le commerce local, voilà un sujet bien vague mais qui nous ouvre de multiples portes à la réflexion. Nous oublions le plus souvent ce qui nous pousse à nous rendre chez notre commerçant. Nos achats évidemment, mais encore?
Ce qui passe plus inaperçu c'est le but même du commerce local, moteur de notre société économique mais qui fait pourtant appel à nos sens de communication.
Malgré tout, il faut bien avouer que nos exigences envers nos fournisseurs sont de plus en plus conséquentes et qu'un "bon" commerçant doit obéir à un profil bien déterminé…
Vous voulez fusionner dans le commerce, vérifier vos attentes ou améliorer vos conditions de vente, ces règles d'or vous concernent:

"le sourire est un devoir social" dit Saint Gsell. Première formule-clé fondamentale au succès, elle met nettement l'accent sur un devoir civique d'amabilité qui améliore considérablement des conditions commerciales. N'oublions pas que par le biais du sourire, les commerçants témoignent toute leur réussite et incarne le modèle type du commerce local attractif.

"la politesse est une clef d'or qui ouvre toutes les portes". Les gestes élégants, la courtoisie ne font que conforter le consommateur dans ses choix d'achats. Le consommateur est le premier témoin à percevoir ces règles de vie et opère ainsi des choix sélectifs.

"ce n'est pas acheter qui instruit, mais vendre". Le commerçant développe notre besoin de communication, inhérent à la nature humaine. Un commerce local fonctionne dès lors que le vendeur communique et établit des liens avec son consommateur. Il doit, en outre, savoir renseigner, apporter des informations susceptibles de guider le consommateur dans ses choix.

"le prix s'oublie, la qualité reste". Elément primordial qui attire l'attention du consommateur, la fiabilité du produit reste indétrônable. Un bon commerçant est celui qui sait satisfaire les attentes de l'acheteur en ce qui touche la garantie du produit.


Il est évident que le commerce n'est pas un système à sens unique. Les commerces locaux fonctionnent seulement parce que le consommateur répond aussi à ses exigences. Ainsi, les questions de comportement humain touchent également l'acheteur qui doit parfaitement savoir communiquer avec son interlocuteur, évoquer clairement ses attentes.
La formule "le client est roi" est fortement discutable. Le commerçant a besoin de clients tout comme le client a besoin du commerçant. C'est cette condition sine qua non qui mène à la réussite d'un commerce et qui comble toutes les attentes d'un consommateur.